Si je puis parler du bon vieux temps - si je puis me permettre cette expression - où des hommes allaient se battre contre d'autres, puis rentraient au logis, cette époque est révolue.
Les premiers wagons étaient déjà pleins d'élèves. Certains, penchés aux fenêtres, bavardaient avec leurs parents pendant que d'autres se battaient pour une place assise.
Finalement on a un point commun, c'est que lui et moi on ferait tout pour elle et maintenant on est adulte, finies les petites bagarres et les querelles.
En effet, une fois qu’on avait franchi la porte massive, chevillée de longs clous à tête quadrangulaire, on tombait au milieu d’une troupe de gens d’épée qui se croisaient dans la cour, s’interpellant, se querellant et jouant entre eux.
Alors, là, j'ai bien décidé de ne pas me battre, parce que si je continuais à me disputer avec tous les copains que je rencontrais dans la rue, bientôt, il ne me resterait plus de fleurs pour donner à ma maman.