S'agissant de la question des “réfugiés mauritaniens noirs” (par. 344), la réponse écrite fournie par le Gouvernement est claire: aucun Mauritanien ne peut être qualifié aujourd'hui de réfugié au regard des conventions pertinentes.
Au moment où je parle, aucun Mauritanien ne fait l'objet de poursuites, de mesures de détention ou d'une inculpation pour délit d'opinion, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du territoire national.
Il cesse toutefois d'être Mauritanien si, au cours de sa majorité, sa filiation est établie à l'égard d'un étranger et s'il a, conformément à la loi nationale de cet étranger, la nationalité de celui-ci.
Tout récemment, un Mauritanien incarcéré pour un billet de blog jugé blasphématoire avait vu sa condamnation à mort convertie en une peine de prison de deux ans.