Les Coupeau la traitèrent simplement de rosse, parce qu’ils attendaient les poires. Sans doute elle rentrerait ; l’autre hiver, elle était bien restée trois semaines pour descendre chercher deux sous de tabac.
Alors il cinglait de plus belle ses deux rosses tout en sueur, mais sans prendre garde aux cahots, accrochant par-ci par-là, ne s’en souciant, démoralisé, et presque pleurant de soif, de fatigue et de tristesse.
Et du pain ! gueulait le zingueur. Je veux ma soupe, tas de rosses ! … En voilà des femelles avec leurs chiffons ! Je m’assois sur les affûtiaux, vous savez, si je n’ai pas ma soupe !