Cournet était un homme de haute stature ; il avait les épaules larges, la face rouge, le poing écrasant, le cœur hardi, l’âme loyale, l’œil sincère et terrible.
Tout le monde se porte bien dans votre famille ? demanda le comte avec un ton de bienveillance affectueuse à la sincérité de laquelle personne ne se fût trompé.
Je fus surpris par sa poignée de main, franche et affectueuse, presque tendre. Il se retourna au seuil de la porte et refit quelques pas dans ma direction.
Cela se voit tous les jours, dit monsieur C. de Bonfons, enfourchant l’idée du père Grandet ou croyant la deviner et voulant affectueusement la lui expliquer. Écoutez ?
La faculté de dire de telles choses, de les dire sincèrement, Swann l’avait acquise chez la duchesse, et conservée. Il en usait maintenant à l’égard des gens qu’il recevait.
Mais j’ai le cœur facile à toucher ; la parole la plus commune, si elle est dite avec un accent vrai, peut attendrir ma voix et même faire couler mes larmes.
Et Conseil, de sa voix tranquille, raconta pour la troisième fois les diverses péripéties de notre histoire. Mais, malgré les élégantes tournures et la belle accentuation du narrateur, la langue allemande n’eut aucun succès.
Faria considéra ce jeune homme si noble, si simple, si élevé, et lut sur ses traits animés par l’expression du dévouement le plus pur la sincérité de son affection et la loyauté de son serment.